Un peu d'histoire...


Histoire du nom : La plus vieille mention le désigne sous la forme latinisée Ecclésia Nova d’Uschel (1346), puis Gleixeneuve au XVIe siècle. Le nom devient « Sainte Marie du Sel » aux XVIIe et XVIIIe siècles, avec plusieurs variantes, lorsque la paroisse devient un sanctuaire de Marie pour ses vertus de guérison de certaines maladies. La commune prend le nom de « Eglise Neuve » après la révolution et enfin « Eglise Neuve de Vergt

» en 1862.
   

L’Eglise : L’édifice actuel correspond à une reconstruction réalisée en 1867. L’histoire rapporte que la première église paroissiale se trouvait au village de la Parélie , à 1,5 km au nord-ouest du bourg actuel. Elle fut détruire par un incendie au XVIIIème siècle.

 

L’école : L’enseignement primaire débute sur la commune au XIXème siècle dans l'église désaffectée après la révolution. Il se poursuit au milieu du XIXème siècle dans divers locaux loués successivement dans le village de la Parélie puis dans le bourg. Sous la pression de l'administration, la commune fait enfin construire en 1882 la maison d'école sur l'emplacement actuel.

   

 

C’est au lendemain de la guerre de 1939-1945 que les premiers essais de la culture de la fraise en Périgord sont apparus sur les coteaux de la commune d’Eglise Neuve de Vergt. Les sols sablonneux et acides de la commune et particulièrement les défriches de bois convenaient parfaitement à cette plantation. En hommage aux pionniers de cette culture, la route principale qui traverse le bourg a été baptisée « rue de la fraise » en 2002.

Pour plus d'informations, consultez la page wikipédia de la commune.


Restauration du tableau "la descente de croix" en 2010

Descente de croix avant restauration
Descente de croix avant restauration

Descriptif

L'église paroissiale Saint-Barthélémy d'Eglise-Neuve-de-Vergt possède plusieurs œuvres inscrites à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Parmi ces dernières, figure un tableau d'autel représentant la Descente de croix où Sainte-Madeleine, Saint-Nicodème, Saint-Jean-l'Evangéliste et Saint-Joseph-d'Arimathie soutiennent le corps du Christ. Il s'agit d'une peinture à l'huile sur toile carrée, d'origine flamande, datée du XVIIème siècle. Cette toile est une copie d'un tableau disparu du XVème siècle de Hugo Van Der Goes.

 

Descente de croix après restauration
Descente de croix après restauration

Nature des Travaux

Cette oeuvre ornait le mur du chœur, au centre de l'autel. Cependant, altéré par le temps, ce tableau d'autel a été déposé et mis à l'abri. Richesse du patrimoine communal, la municipalité a entrepris des travaux pour sa restauration. Le travail de restauration a été achevé en 2010 par Nathalie Legillon-Gavin, restauratrice du patrimoine et habilitée Musées de France.